Nous sommes habitués à observer la lumière des étoiles pour comprendre l’Univers. Ce n’est pourtant pas la radiation la plus présente dans l’Univers, mais c’est celle que nous avons d’abord identifiée car nos yeux sont des « détecteurs de lumière ». Orj, l’Univers est mu par la gravité, non par la lumière. C’est donc la radiation associée, appelée onde gravitationnelle, qui est de première importance pour comprendre le fonctionnement de l’Univers. Tout récemment, les scientifiques ont réussi à mettre au point les premiers instruments qui leur permettront de détecter cette radiation... (4ème de couverture de l'ouvrage«A la poursuite des ondes gravitationnelles», de Pierre Binetruy, Dunod).
Avec Pierre Binetruy. Il est professeur à l'Université Paris Diderot, et a été directeur du Laboratoire AstroParticule et Cosmologie (APC) à Paris depuis sa création en 2006 jusqu'en 2013. Après un doctorat au CERN, il a commencé sa carrière au LAPP à Annecy avant de rejoindre l'Université Paris 11 en tant que professeur en 1990, puis l'Université Paris Diderot en 2003 pour créer l’APC. Ses principaux intérêts ont évolué de la physique des hautes énergies, notamment la supersymétrie, à la cosmologie et la gravitation, plus précisément l’interface entre l’étude de l'Univers primordial et les théories des interactions fondamentales. Ses intérêts actuels incluent les modèles d'inflation, l'énergie sombre et les fonds cosmologiques d'ondes gravitationnelles. Il est fortement impliqué dans la mission eLISA sur les ondes gravitationnelles, ainsi que membre du consortium Euclid...
→ Une interview vidéo de Pierre Binetruy: ici