L'avenir des universités africaines

Le taux d'accès à l'enseignement supérieur n'est que de 7 % en Afrique, contre 76 % dans les pays occidentaux. Cependant, chaque année, les efforts des gouvernements africains pour renforcer l'accès au primaire et au secondaire amène de plus en plus de bacheliers sur les bancs des universités. Des universités souvent vétustes qui n'ont pas une telle capacité d'accueil. A l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, 3 étudiants partagent un siège !A l'occasion de l'Assemblée Générale du Codesria à Dakar, début juin 2015, qui rassemble des chercheurs en Sciences Sociales du monde entier, on s'interroge sur l'avenir de l'enseignement supérieur en Afrique. Comment désengorger les universités africaines ? Comment diversifier les financements ? Comment donner plus de visibilité à la recherche africaine ?