La protection des tortues marines au Congo

Les tortues marines sont menacées de disparition dans le monde entier. Leurs œufs sont menacés par les insectes, les crabes, les varans, les mangoustes, les chiens et les oiseaux, lors de l’incubation des œufs. Les nouveaux-nés sont la proie des oiseaux dans leur course du nid à l’eau, puis par des poissons carnivores de leur arrivée dans la mer jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge adulte. Dès lors, leur taille importante fera que leurs seuls prédateurs seront les gros requins et les orques.

Ainsi, on estime que sur une centaine d’œufs, seule une tortue atteindra l’âge de se reproduire à son tour. En 1980, la population de tortues Luth était estimée à 309 000 individus dans le monde entier. Dix ans plus tard, elle n'était plus que de 100 000.

Il existe une législation internationale relative à la protection des espèces animales menacées de disparition. Et la législation congolaise n’est pas restée muette sur le sujet. Depuis avril 2011, « l’arrêté, issu de la loi N° 37-2008 et déterminant les Espèces intégralement et partiellement Protégées, a été promulgué classant toutes les tortues marines présentes au Congo comme animaux intégralement protégés. »

Il se trouve que la loi seule ne suffit pas. D’où l’importance des acteurs de terrain comme l’association Renatura, qui est actuellement dans sa huitième année d’action en faveur des tortues marines sur les 169 kilomètres de la façade maritime de la République du Congo. 
 

 
Invités :
- Nathalie Breheret, membre fondatrice, directrice de l’association Renatura Congo
- Sophie Pourcel, directrice adjointe de Renatura Congo
- Jean-Gabriel Mavoungou, coordinateur des équipes de terrain de l’association Renatura Congo
- Johanna Bernetière, coordonnatrice du Programme d’éducation et de sensibilisation à l’environnement, responsable du Festival Biodiversité. 


Production
: Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Moszynski

 

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