Jeunes, Européens et engagés

Qui a dit que les jeunes Européens se désintéressaient du débat public ?Les journalistes Emma Roulin et Estelle Faure sont parties, pendant un mois et demi, en Europe, à la rencontre d’adolescents exceptionnels qui veulent changer le monde. Cinq portraits qui seront diffusés toute cette semaine dans Accents d’Europe.Leur premier reportage s’intéresse à un jeune étudiant français qui a lancé une association « Musique pour tous », pour initier gratuitement à la musique, des enfants défavorisés, en échec scolaire, ou malades. Car la musique fait du bien, elle permet de reprendre confiance en soi, mais aussi de mieux se concentrer. Portrait d’un jeune homme d’exception, Arnault Martin et de son association.

A voir aussi sur le site de RFI:  le webdocumentaire de la « Dream Teen », cliquer ici

 

La crise du logement ! Elle sévit dans presque toutes les grandes villes européennes. Y compris en Italie, où l’on compte 650 000 inscrits sur les listes d’attentes de logements sociaux. Pour relancer la construction, le président du Conseil Matteo Renzi a promis un plan Piano Casa, qui prévoit de nouveaux programmes de logements, mais aussi de rayer des listes d’attente tout occupant illégal d’un appartement. Une véritable claque pour tous ceux qui militent justement en squattant des bâtiments vides. C’est le mouvement Prendo casa, littéralement je prends la maison, qu’a suivi pour nous à Palerme, en Sicile, Cécile Debarge.

Et pour notre chronique livres, nous nous rendons en Pologne, qui s’apprête à élire le week-end prochain son président de la République. Election à rebondissement qui pourrait bien voir le libéral sortant, battu par le candidat conservateur. Pour en parler, on retrouve Maya Szymanowska à Varsovie.
Et c'est justement cette période électorale qu’a choisi un jeune sociologue Jan Sowa, pour publier son essai « Pour une autre république », et autant dire qu’il n’aime pas trop qu’on parle de « miracle économique » en Pologne.

Et la grogne en Hongrie contre le gouvernement conservateur de Viktor Orban, s’exprime aussi par le biais des œuvres d’art. Pour répliquer à la très officielle «Académie des Arts», 150 créateurs et artistes ont décidé d’exposer jusqu’au 31 mai dans un salon alternatif qui essaime un peu partout dans la capitale. A Budapest, Florence La Bruyère.

La commune libre de Christiania, dans la capitale danoise, ne fait décidément rien comme tout le monde. Le week-end dernier, elle organisait son propre concours eurovision gay. Forcément décoiffant. A Copenhague, Sung Shim Courier.
 

Partager :