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Ce dimanche 17 mai, marque la journée mondiale contre l’homophobie. A ce jour, les deux tiers des pays du continent africain criminalisent l’homosexualité : la plupart à des peines de prison, jusqu’à la peine de mort dans quelques pays. Même si son interdiction n’est pas inscrite dans des textes de loi, ses pratiques sont stigmatisées dans la société, par les communautés religieuses et les responsables politiques. Au Kenya, où ces pratiques sont punies par la loi jusqu’à 14 ans de prison, le vice-président, William Ruto, avait déclaré il y a quelques jours qu’il n’y avait pas de place pour l’homosexualité dans son pays. Malgré cela, des associations LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels), se battent sur le terrain pour changer les mentalités et la loi.