Selon l’OMS, 15% des médicaments en circulation dans le monde seraient des faux, de 30 à 70 % selon les pays d’Afrique, et près de 60 % de ceux vendus sur Internet. Le danger de ces médicaments falsifiés est double : le malade ne reçoit pas la bonne dose de substance active, voire aucune, alors qu’il pense se soigner et le médicament peut contenir des substances toxiques. On y trouve de tout : farine, sucre, ciment, antigel, et même peinture (par exemple bleu, pour donner la couleur du viagra)…
• Pr Marc Gentilini, professeur émérite des Maladies infectieuses et tropicales de l'Hôpital la Pitié-Salpêtrière, chargé de l'accès à une santé et des médicaments de qualité de la Fondation Chirac, président honoraire de l’Académie de médecine et président honoraire de la Croix-Rouge française
• Pr Abdou Niang, néphrologue au CHU Aristide Le Dantec et membre du Bureau Afrique de la société internationale de néphrologie et de la société internationale de dialyse péritonéale
• Cynthia Genolet, en charge de la lutte contre la contrefaçon à la Fédération internationale de l’industrie du médicament (IFPMA)
• Dr Aboubakrine Sarr, secrétaire général de l’Intersyndicat des Pharmaciens d’Afrique et conseiller pharmacie au ministère de la Santé du Sénégal.
→ Infographie : la Convention Médicrime : cliquer ici
→ Infographie : Fight the Fakes : cliquer ici