La sociologue turque exilée en France Pinar Selek, se bat pour la reconnaissance du génocide. Dans son dernier livre « Parce qu’ils sont arméniens », elle décrit les persécutions des Arméniens. Elle est interrogée par Daphné Gastaldi.
L’identité arménienne s’est, en partie, construite autour du génocide. Mais, elle n’est pas tout à fait la même pour un Arménien de Turquie, pour un membre de la diaspora de Marseille, celle d’un Arménien de la République d’Arménie, ce petit bout de l’Arménie rêvée, qui fut d’abord tsariste, puis soviétique avant de devenir indépendante en 1991.
Ces Arméniens-là, 2 millions et demi en tout, sont pour la plupart des descendants de ceux qui ont fui le génocide. Ils ont vécu sous le communisme et leur mémoire a été muselée pendant 70 ans. Reportage de Régis Genté à Erevan.
Le choix musical de Vincent Théval : Gecko Turner Corazón de Jesús (Espagne).