Les Arméniens de France sur les traces de leurs ancêtres

Dans le monde entier, les Arméniens commémorent les cent ans du génocide perpétré sous l’Empire ottoman. Ce 24 avril pourrait d’ailleurs devenir la Journée internationale de commémoration des génocides. C’est ce que souhaitent les députés européens. Mais, l’Etat turc ne reconnaît toujours pas cette page noire de son histoire, alors que près d’un million et demi d'Arméniens ont été massacrés. Malgré ce négationnisme, les Arméniens de la diaspora visitent de plus en plus le Sud-Est de la Turquie, leur « Arménie historique ». Daphné Gastaldi a suivi huit Français sur la terre de leurs parents.

La sociologue turque exilée en France Pinar Selek, se bat pour la reconnaissance du génocide. Dans son dernier livre « Parce qu’ils sont arméniens », elle décrit les persécutions des Arméniens. Elle est interrogée par Daphné Gastaldi

L’identité arménienne s’est, en partie, construite autour du génocide. Mais, elle n’est pas tout à fait la même pour un Arménien de Turquie, pour un membre de la diaspora de Marseille, celle d’un Arménien de la République d’Arménie, ce petit bout de l’Arménie rêvée, qui fut d’abord tsariste, puis soviétique avant de devenir indépendante en 1991.
Ces Arméniens-là, 2 millions et demi en tout, sont pour la plupart des descendants de ceux qui ont fui le génocide. Ils ont vécu sous le communisme et leur mémoire a été muselée pendant 70 ans. Reportage de Régis Genté à Erevan.

Le choix musical de Vincent Théval : Gecko Turner Corazón de Jesús (Espagne).

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