Et aussi
Veille du centenaire du génocide arménien. Des commémorations qui crispent profondément l’Etat turc. Recep Tayyip Erdogan refuse totalement le terme de « génocide ». Il n’empêche, en 1915, près d’un million et demi d’Arméniens ont été déportés et exécutés sur ordre du gouvernement des jeunes Turcs. Un siècle plus tard, en Anatolie orientale, sur les principaux sites des massacres, la mémoire kurde notamment reste présente. Anne Andlauer s’est rendue à Diyarbakir, à la rencontre de quelques gardiens locaux de cette mémoire douloureuse qui ne demande qu’à s’exprimer.
Autre massacre qui s’est déroulé dans cette même période en Turquie. Celui des Grecs pontiques, en 1919. Aujourd’hui, l’Arménie est l’un des rares pays qui reconnaît ces atrocités en tant que génocide. Installés le long de la Mer Noire, dans la région du Pont, ils sont aujourd'hui dispersés en Grèce, en Russie et dans les Etats du Caucase. Charlotte Stiévenard.
Les relations contrariées de la Suisse avec le reste de l’Europe. Depuis la votation, en 2014, du plafonnement de l’immigration, nombre de partenariats ont été interrompus. La semaine dernière, les dirigeants de Berne ont pu en discuter avec le président français, et essayer de le convaincre d’influencer l’Union pour une reprise de certains accords, notamment dans le secteur de la recherche. Reportage à l’Ecole Polytechnique de Lausanne, qui héberge la fine fleur mondiale de la science, et qui fait déjà les frais de cette votation. Virginie Langerock.
Sortir dans le métro de Lisbonne fait la part belle aux œuvres d’art. Huit stations sont associées à huit musées. Marie-Line Darcy.