Hervé Morin: qui aura le contrôle de ces «fichiers interceptés»?

Le projet de loi sur le renseignement est présenté aujourd’hui à l’Assemblée nationale. Les opérations spéciales, qui est une expression qui recouvre de très nombreuses choses, seront largement facilitées. Est-ce que l’on donne aujourd’hui les moyens et les pouvoirs nécessaires à nos services de renseignement, ou est-ce que l’on en leur donne trop ?Pour répondre à ces questions, Frédéric Rivière reçoit Hervé Morin, député UDI de l’Eure, ancien ministre de la Défense et candidat aux élections régionales en Normandie, qui s’exprime sur l’ouverture du débat à l’Assemblée nationale sur la loi sur le renseignement.

« Je pense que oui, il fallait une loi pour encadrer de nouveaux moyens d’interception qui n’existaient pas lorsqu’on a fait la loi Rocard. […] Je pense qu’il faut, au contraire à l’hyper-surveillance, l’hyper-moyen de contrôle pour que nous soyons en mesure d’assurer la garantie des libertés individuelles. Si le pouvoir est mal intentionné, si le pouvoir dévie, les libertés fondamentales sont en jeu… […] On a besoin de tout cela aujourd’hui pour la sécurité de notre pays, la sécurité de nos concitoyens… »


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