En 1939, l’Union Soviétique annexe les territoires orientaux de la Pologne (Ukraine et Biélorussie occidentales) et les Pays Baltes. Leurs élites politiques, économiques et militaires sont condamnées à la déportation dans les camps du goulag. L’arrestation a souvent lieu la nuit, les familles disposent de très peu de temps pour faire leurs valises, et ne connaissent pas leur destination. C’est le début d’un terrible voyage vers l’inconnu. Lorsqu’ils arrivent sur leur lieu de déportation, Antanas, Miia, Placid et Zofia découvrent un système concentrationnaire et une société en marge. Antanas, déporté lituanien : « Il y avait tellement de nationalités que j’ai même constitué une liste. Il y avait même des Français, qui sont presque tous morts, des Indiens, des Américains, des Anglais et des Turcs ! ».
Sur le web :
- Autoportrait du goulag par Marta Craveri et Valérie Nivelon.
Rimgaudas Ruzgys, survivant du goulag, vous ouvre son album photos personnel. En sept images intimes, il livre le récit unique de ses années passées en village de déportation au fin fond de la Sibérie.
- Archives sonores, mémoires européennes du goulag
À lire : Déportés en URSS de Alain Blum, Marta Craveri et Valérie Nivelon aux Editions Autrement.
À découvrir : « Autoportrait du goulag », un supplément numérique exceptionnel en textes et images pour prolonger la série documentaire radio « Nos années goulag ».
© CERCEC (CNRS ; EHESS) – RFI – INED (2015)