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Au Maroc, les appels à légaliser l’avortement se multiplient. L’interruption volontaire de grossesse est totalement interdite dans le pays, et sa pratique punie de cinq ans de prison ferme. La conséquence : les chiffres alarmants des avortements clandestins, réalisés en dehors de tout contrôle sanitaire. Cette semaine, le roi lui-même a exigé qu’une loi soit élaborée pour autoriser l’avortement sous conditions. La question, il y a quelques mois était encore taboue. Un sujet désormais présent dans le débat public tant chez les politiques que dans la rue.