« Aujourd’hui je m’implique, je lis la Constitution de mon pays. Aujourd’hui je m’implique, je dis aux jeunes d’aller voter. Avant je n’avais pas de carte d’électeur, je n’avais pas de carte d’identité. C’est pour dire à ces jeunes : 'ne restez pas les bras croisés, n’ayez pas peur. C’est vrai, vous allez être tabassés, vous allez être emprisonnés, c’est vrai'. Mais à un certain moment il faut avoir le courage et de dire 'non, aujourd’hui on a décidé de se donner la main et de se soutenir'. Il n’y a pas d’union africaine au niveau de nos chefs d’Etat, de nos gouvernements, mais il y aura une union au niveau des mouvements citoyens. Peu importe le prix à payer, certains l’ont fait avant nous, on pense à Thomas Sankara, on pense à Patrice Lumumba, à pas mal de gens qui ont perdu la vie pour qu’aujourd’hui cette jeunesse africaine ait une certaine conscience, pour qu’on ait cette liberté d’expression, cette démocratie, cette citoyenneté. Aujourd’hui on peut être l’agneau du sacrifice, il n’y a pas de souci. Il est vraiment temps que ces dirigeants le sachent ».