Le Mali au Salon International de l’Agriculture de Paris, édition 2015

Le Mali est un pays sahélien où l’agriculture et l’élevage constituent les sources principales de revenu des familles. Une bonne pluviométrie dans les régions sud, et des cours d’eau comme le Sénégal et sa Majesté le Fleuve Niger, le Mali est un pays qui ne manque pas d’atouts en matière de production agricole.

Il se trouve que les systèmes d’irrigation sont aujourd’hui très peu développés. Donc de petites exploitations familiales qui dépendent de la pluviométrie. A cette situation d’ensemble, s’ajoutent les effets des changements climatiques qui entraînent la diminution des pâturages et des points d’eau, suite aux sécheresses. Enfin, la croissance rapide de la population engendre la surexploitation des ressources naturelles le long du fleuve Niger, une artère vitale où la pauvreté et l’insécurité alimentaire prédominent désormais. Ajoutons pour terminer que ce pays est secoué par des conflits politico-militaires.

Au Mali, l’élevage est une tradition. Cette activité occupe une place importante dans l’économie participant à 25 % du PIB du secteur primaire et 11 % du PIB national. Ainsi, le bétail est le 3e produit d’exportation du Mali, après l’or et le coton. Là, également les contraintes sont nombreuses : il s’agit essentiellement d’un élevage traditionnel avec de longues périodes de transhumance. L’éleveur est à la tête d’un grand troupeau qu’il n’arrive ni à nourrir, ni à abreuver convenablement. Et tous ces efforts, sans véritable souci de rentabilité économique.

Aujourd’hui, nous rencontrons les membres de la délégation du Mali au Salon International de l’Agriculture de Paris, édition 2015. Pour ce faire, il faut se rendre au Pavillon N°5 du Parc des expositions de la Porte de Versailles.

 

Invités :
- Bokary Treta, ministre du Développement Rural de la République du Mali
- Bakary Togola, président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM).
- Abdoulaye Dolo, directeur général adjoint de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT).
- Drissa Traoré, dit Drissa Mandéla, cotonculteur dans la commune rurale de Kaboila
- Moctar Diarra, producteur de mangues dans le village de Kabalabougou
- Ibrahima Djinguandé, éleveur de bovins dans la périphérie de la ville de Bamako.

Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Moszynski

 

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