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« La trève se maintient même s'il y a des incidents. On a remarqué un regain de tension hier avec une volonté, notamment des séparatistes, de récupérer certains territoires, et la carte actuelle de la ligne de front ne semble pas correspondre aux volontés des uns et aux autres, sans compter la méfiance qui existe de chaque côté [...] L'armée ukrainienne ne veut pas partir, elle est pourtant quasiment encerlée à Debaltseve », analyse la politologue spécialiste de la Russie, de l'Ukraine et de la Biélorussie, et maître de conférences à l'université de Bourgogne et à l'Institut d'études politiques de Paris, Alexandra Goujon.