RCA: «Le système judiciaire a été largement affecté par le conflit»

En Centrafrique, l'assemblée de transition, le CNT, doit examiner au cours de la session extraordinaire qui s'est ouverte la semaine dernière trois textes très importants : un avant-projet de nouvelle constitution, une loi permettant l'organisation d'élections couplées et sans usage de la biométrie, et enfin un projet destiné à faire reculer l'impunité : le projet d'une «cour pénale spéciale», une cour hybride formée de magistrats nationaux et internationaux chargée de juger les crimes les plus graves commis depuis 2012. Florent Geel, le directeur Afrique de la FIDH, la Fédération internationale des droits de l'homme, revient de Bangui où il a participé à des consultations sur ce projet. Il est notre invité.

« De nombreuses juridictions n'ont pas encore pu être remises en place et aujourd'hui, la justice centrafricaine ne peut pas faire face toute seule à l'ampleur de ses crimes et la possibilité de juger leurs auteurs et leurs responsables. C'est la raison pour laquelle la communauté internationale aide le système judiciaire centrafricain à travers ce projet de cour pénale spéciale. »

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