•La chronique de Marie-Catherine Beuth : Lettre à Charlie
Cher Cabu, cher Charb, salut Wolinski, Hello Honoré, Hello Tignous,
Que c’est triste et étrange de vous écrire cette lettre. Quand je me suis réveillée mercredi, ici, à San Francisco, tout mon Facebook, tout mon Twitter, criait « Charlie ». Ça m’a surprise.
Un clic a suffit pour comprendre le drame qui s’était produit et, immédiatement, ma gorge s’est nouée. D'un clic, les héros de ma jeunesse bédéphile avaient disparu.
Pour mes amis américains, le drame était un peu plus difficile à réaliser. Ils étaient effrayés, certes, par la tragédie qui vous a surpris en pleine conférence de rédaction. Mais ils étaient surtout inquiets à l’idée que j’aie pu perdre des amis dans cette sinistre histoire.
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•La chronique de Francis Pisani : Charlie et Ahmed
Dans le désarroi, je m'accroche à deux images. La première est celle - vite retirée - du tueur assassinant un homme à terre, blessé, désarmé. J'ai peu d'atomes crochus avec ceux qui ont pour fonction de faire respecter l'ordre, d'empêcher que ça bouge. Et le voleur m’est toujours plus sympathique que le pandore. Je ne suis pas, pour rien, fils de Brassens et de 68, sympathisant de plus d'un trublion.
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