Les « trous » dans le mur bulgare anti-réfugiés

Les Européens commémorent dimanche la chute du mur de Berlin. Un anniversaire qui sera marqué, entre autres, par un lâché de 8 000 ballons enluminés tout au long du tracé de l'ancien « mur de la honte ». Et pourtant, vingt-cinq ans après, l’Europe s’emmure à nouveau avec ces clôtures en Espagne, en Grèce... et en Bulgarie : 33 km de barbelés, dans les traces de l’ancien rideau de fer. Tout un symbole. Le gouvernement de Sofia l’a construit après l’arrivée soudaine de 12 000 migrants en 2013. Il n’empêche que Syriens, Afghans ou Irakiens arrivent à franchir ce mur pour échapper aux guerres et aux violences. Reportage à la frontière de Daphné Gastaldi (avec Mathieu Martinière et Alberto Campi).

En Allemagne, nombre de festivités sont prévues pour marquer ces 25 ans. Le musée de la RDA propose, lui, la réédition d’un jeu de société interdit du temps de la partition des deux Allemagne et qu’on s’échangeait sous le manteau. Inspiré du très capitaliste Monopoly, le « Bürokratopoly » avait un autre objectif. Julien Méchaussie.

Et aussi : la chronique « Jeunes Panorama » des jeunes élus européens issus des mouvements alternatifs ou de la société civile. Avec Eve Minault.
 

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