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Simone Gbagbo sera devant la Cour d’assises d’Abidjan à partir du 22 octobre. Mais elle ne sera pas seule dans le box des accusés. Et a priori, elle ne sera pas jugée pour crimes contre l’humanité, comme le souhaitait pourtant la Cour pénale internationale.Qu’en pense la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme ? Florent Geel, le directeur du bureau Afrique de la FIDH, répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
« Ce procès de Simone Gbagbo, c’est une bonne nouvelle pour montrer que la justice avance en Côte d’Ivoire et c’est une mauvaise nouvelle dans le sens où ce procès ne concernera pas les crimes et les violations des droits de l’homme commis lors de la crise post-électorale, puisqu’il s’agit de ce qu’on appelle un procès pour atteinte à la sûreté de l’Etat en Côte d’Ivoire. »