Un Fonds pour l'Economie Verte en Afrique Centrale

D’abord le concept même d’économie verte. L’économie verte recouvre l’ensemble des activités économiques liées directement ou indirectement à la protection de l’environnement. L’économie verte recouvre ainsi la gestion des ressources rares, les énergies renouvelables, le changement climatique, la prévention des risques, ou encore la gestion des déchets. Pour le producteur dans son village, il s’agit d’apprendre à mieux produire, sans continuer à agresser la nature comme on le fait aujourd’hui.

Ensuite la région concernée. La sous-région de l’Afrique Centrale dispose d’énormes ressources naturelles. En pratique, l’économie verte revient à valoriser ce que les femmes et les hommes faisaient traditionnellement dans les villages, mais de façon plus rationnelle cette fois. L’affaire est maintenant entendue par les entreprises et les communautés villageoises. Ce qui coince, c’est comme toujours les questions d’argent. C’est la raison pour laquelle le fonds vert suscite des attentes. Toutefois, il s’agit d’une longue et difficile gestation.

En effet, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, c’est un vaste ensemble regroupant 10 pays. C’est-à-dire 10 souverainetés nationales qui cherchent les voies et moyens pour une intégration sous-régionale. Cette construction institutionnelle entraîne fatalement de longues discussions, et le FEVAC n’y échappe pas. Difficulté supplémentaire, dans une telle affaire, chaque gouvernement a ses priorités, compte tenu de l’état et de la nature des ressources naturelles disponibles sur son territoire.

 

Invités :
- Tabuna Honoré, expert en valorisation de la biodiversité et de l’économie de l’environnement, CEEAC Libreville
- Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la chambre de commerce, d'industrie, d'agriculture et des métiers de Pointe-Noire
- Etienne Masumbuko, directeur administratif et financier de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale, à Yaoundé
- Njamen Barro, spécialiste en valorisation des ressources naturelles, culturelles, halieutiques et archéologiques
- John Moloba Kitongué, Comité technique de réforme des structures du ministère des Finances de la République Démocratique du Congo
- Yves Alexandre Chouala, politologue, chercheur principal au Groupe de recherches administratives, politiques et sociales, Université de Yaoundé II-Soa, Cameroun
- Félicité Célestine Omporo Enouany, conseillère du ministre de l’Economie, des Finances, du plan, du portefeuille public, en charge des Relations internationales, en République du Congo.

Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Moszynski.

 

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