Ils ont grandi sous la colonisation française en Indochine et ils ont connu la famine. Pendant l’occupation allemande en France, ils ont du chanter Maréchal nous voilà à Hanoï. Mais en 1945, adolescents, ils répondent à l’appel à la résistance nationale lancé par Hô Chi Minh. Ils quittent leur famille pour rejoindre la révolution et entrent dans l’armée populaire vietnamienne. En 1954 ils convergent vers Dien Bien Phu… et ils gagnent, contre les Français.
Monsieur Son parle un excellent français et se retrouve interprète dans les interrogatoires de prisonniers. Il lit Bonjour tristesse de Françoise Sagan dans les tranchées.
Madame Toan est infirmière dans l’hôpital enterré de DBP. Elle se marie le lendemain de la victoire dans l’ancien QG français !
Monsieur Nam est opérateur radio, il envoie de faux messages pour tromper les Français avant la bataille finale.
Oncle Maï transporte sa mandoline pendant toute la guerre, en plus des 25 kg réglementaires ; il en pèse à peine 45.
Madame Tuc réconforte les soldats en leur chantant des chansons révolutionnaires, avec sa troupe de théâtre de fortune.
Avec les archives sonores de RFI et de l’INA.
Réalisation : Cécile Pompéani
Traduction : Đào Thanh Huyền
Stagiaire : Philippine Weill
A Lire :
- Dien Bien Phu vu d’en face, co-écrit par Dao Thanh Huyen, aux éditions Nouveau Monde
- Le Vietnam depuis 2 000 ans édité par l’Histoire les collections