Le plan Maroc Vert à Erfoud au Maroc

Pour comprendre les enjeux de ce plan Maroc Vert, il nous faut dresser un panorama de l’agriculture dans ce pays. Au niveau national, l’agriculture demeure le principal pourvoyeur d’emplois, suivi, loin derrière, par les autres secteurs économiques. En milieu rural, près des trois quarts de la population active tire son revenu de la branche agricole. Le pays dispose de près de 8,7 millions d’hectares de surface agricole utile ou SAU, et comporte une grande diversité en systèmes agro-climatiques. Ce qui lui permet de produire une très large gamme de denrées.(Rediffusion du 16 novembre 2013).

La superficie des céréales représente 57% de la SAU, et la jachère 20%. Mais, il est important de savoir qu’au Maroc, on produit à peu près tout ce qui est cultivable. Or, ce pays importe des denrées alimentaires. Exportateur de légumineuses au début des années 1960, le Maroc a progressivement réduit sa production de ses denrées au profit d’autres spéculations plus rentables. Il en est de même pour le maïs, le blé et le sucre.
On comprend donc qu’il est important de relancer le secteur agricole. D’où l’institution du plan Maroc Vert en 2008.

Invités :
- Aziz Akhannouche, ministre de l'Agriculture et de la Pêche Maritime
- Alioui Abdelghani, chef du service Production agricole au sein de l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Tafilelte
- Sadoq Mohamed El Amine, technicien agricole dans le village de Bouiya
- Rachidi Ismail, planteur de palmiers-dattiers dans la commune rurale de Drâa
- Mohamed Moustapha, gérant de la coopérative Zirigat dans la commune rurale de Aoufous.

Partager :