1. David Foenkinos

Il a souvent expliqué que son inspiration littéraire, il ne la tirait pas de sa propre vie, mais surtout de son imagination. Est-ce pour cela que même quand il parle de malheur ou de souffrance, ses livres rendent heureux les millions de lecteurs sensibles à cet humour et à cette cocasserie de la vie quotidienne qui se cachent dans les passages les plus graves ? Après nous avoir relaté ses souvenirs, le processus d’inversion de l’idiotie, ou le potentiel érotique de sa femme ; après nous avoir dit quoi faire en cas de bonheur ou de séparations ; sa délicatesse portée à l’écran l’a tout de suite rassuré : oui, on se souvient de David Foenkinos. Il y a un an, il nous assurait qu’il allait mieux, il nous raconte aujourd’hui l’histoire d’une chute, ou plutôt d’une série de chutes, celle de Bernard, pour qui tout va de pire en pire.