Dans le combat contre ce nouveau type de braconnage, il faut nécessairement que les Etats cèdent un peu de leur souveraineté, pour accepter une certaine dose de supranationalité. En effet, l’Afrique centrale abrite le premier réseau hydrographique d’Afrique et le deuxième massif forestier au monde, donc un grand nombre d’aires protégées, dont des aires protégées s’étendant sur deux ou trois pays. On comprend donc pourquoi la Communauté économique des Etats de l’Afrique (Ceeac), dans le cadre de la mise en œuvre du programme Ecofac V financé par l'Union européenne, a ici un rôle pivot.
En mai 2000, les Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale ont jugé utile de créer le Réseau des aires protégées d’Afrique centrale (Rapac). En tout, ce réseau compte actuellement 82 aires protégées. Le but initial est d’amener tout ce monde à travailler ensemble.
Présent à Libreville, ce Rapac est le bras opérationnel de la Ceeac dans la protection de l’environnement.
Invités :
- Gabriel Tchango, ministre gabonais des Eaux et Forêts.
- Patrick Mboma, footballeur camerounais, ambassadeur de Bonne volonté de la Ceeac dans la lutte contre le braconnage des éléphants.
- Honoré Tabuna, coordonnateur du programme Economies fragilisées d’Afrique centrale (Ecofac).
- Sébastien Luc Kamga Kamdem, responsablede l’Aménagement et de la valorisation des aires protégéesau Rapac.
- Samuel Makon, conseiller technique régional du GIZ au Bureau d’appui à la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) à Yaoundé.
- Lee White, secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux du Gabon.
Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Moszynski