Joschka Philipps, sociologue à l'université de Bâle, spécialiste de la Guinée-Conakry

« Depuis 2007, les jeunes se sont beaucoup impliqués dans les protestations en Guinée. En fait, les bandes de jeunes existaient déjà avant leur politisation. Il s'agissait alors de groupes apolitiques et sous-culturels. Il y avait des bandes qui se sont associées à des rappeurs, il y a des bandes où il y avait des rivalités pour le contrôle du territoire urbain... »

Blood boys, Die road, Ghetto mafia, Crânes brûlés... Ce ne sont pas des noms de films américains mais les noms de bandes de jeunes de Conakry en Guinée. Des bandes organisées, qui pèsent sur la vie politique nationale. Pour la première fois, un sociologue, Joschka Philipps, est allé à la rencontre de ces jeunes pour comprendre leurs motivations et le mode de fonctionnement de leurs bandes. Il publie une enquête inédite Bandes de jeunes et émeutes urbaines en Guinée-Conakry, paru aux éditions L'Harmattan. Joschka Philipps répond à Anthony Lattier.

 

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