Comment intéresser les laboratoires pharmaceutiques à des recherches sur le paludisme et les autres maladies tropicales, alors que les patients sont pauvres et qu'il n'y a aucun bénéfice à attendre ?
A priori, c'est une gageure. Et pourtant, depuis dix ans, DNDi, l'Initiative médicaments contre les maladies négligées, relève ce défi. Le docteur Pécoul a dirigé Médecins sans frontières. Aujourd'hui, il est à la tête de DNDi. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.