- Un reportage d'Igor Strauss.
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La Tanzanie devenant un des hauts lieux de transit du trafic d’héroïne en provenance d’Asie centrale, la pratique d’injections s’y est propagée, et avec elle, la transmission du VIH et des hépatites. Le VIH touche 5,1% de la population tanzanienne et le taux de prévalence est cinq fois plus élevé chez les consommateurs des drogues (26%).La situation des personnes vivant avec le VIH s’est relativement améliorée : en un peu plus d’une décennie, le taux de couverture en antirétroviraux (ARV) est passé de 5% à près de 50%. Cependant, les progrès sont inégaux et certaines populations sont plus négligées que d’autres : on estime à moins de 1% le nombre d’usagers de drogues ayant accès aux thérapies antivirales.Depuis 2010, il existe un programme de réduction des risques, le premier en Afrique de l’Est. Quels sont les résultats ?