Comme c'est une réforme qui coûte de l'argent, il y a une grande disparité qui rime souvent avec inégalités. Alors qu'à Paris, les 137 000 écoliers ploient un peu sous l'offre – 7 700 ateliers proposés, dans 662 écoles – d'autres enfants doivent se contenter de très peu. La contestation porte sur la fatigue et la nervosité des enfants, le manque de repères des petits, des locaux insuffisants, un manque d'animateurs, des activités qui ressemblent à de la garderie... bref, une grande désorganisation. Même à Paris, alors que les élèves sont plutôt bien lotis, ce n'est pas toujours facile.