Maroc: une grogne sociale très politique

Au Maroc, le torchon brûle autour de la suppression des subventions sur le prix des carburants. Dimanche 21 septembre, une imposante manifestation a traversé la capitale marocaine, Rabat, à l'appel du grand parti de l'Istiqlal. Trois mois après avoir quitté le gouvernement, les conservateurs appelaient les Marocains à se mobiliser contre le Premier ministre islamiste Abdelillah Benkirane. Mais les syndicats n'ont pas suivi. Alors, le royaume est-il réellement en proie à une grogne sociale grandissante sur fond de hausse des prix de l'essence ? Ou est-ce plutôt un subtil jeu de positionnement de l'opposition ?

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