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Au Liban, l'armée et la police ont pris le contrôle des checkpoints aux abords de la banlieue-sud de Beyrouth, frappée par deux attentats cet été. En début de semaine, les forces de l'ordre ont pris le relais du Hezbollah et de son allié Amal qui avaient installé des barrages après l'explosion meurtrière du 15 août dernier, afin de sécuriser le quartier chiite, place forte du Hezbollah. Des barrages qui avaient nourri la polémique. Dans le quartier de Haret Hreik, largement favorable au Parti de Dieu, le déploiement de l'armée est salué.