Absence de justice en Birmanie

C'était il y a vingt-cinq ans tout juste. En Birmanie, l’armée matait le soulèvement pro-démocratique de 1988 : six mois d’agitation, environ trois mille morts et le 18 septembre précisément, les militaires reprenaient le pouvoir. Au terme d’un coup d’Etat sanglant, ces événements ont profondément marqué l’histoire politique de la Birmanie, un pays qui s’ouvre. Le régime a accordé plus de liberté à la population et, paradoxalement, les revendications de justice et de vérité se font de plus en plus rares, y compris dans les rangs de l’opposition. Reportage à Rangoon de notre correspondant Rémy Favre. 

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