Abel Chivukuvuku, leader de la Casa, troisième force politique de l'Angola

« Notre objectif, c'est le changement, c'est gouverner l'Angola. Le MPLA ne va pas créer la démocratie parce qu'il ne croit pas à ça. Dos Santos l'a dit clairement, la démocratie lui a été forcée. Alors, il faut conquérir la démocratie en Angola. Le changement est inévitable et nous voulons que ça soit Casa.»

C'est le troisième homme sur la scène politique angolaise. Et c'est l'homme qui monte.

Il y a un an, Abel Chivukuvuku était encore, pour beaucoup, un inconnu. Mais aux législatives du mois d'août dernier, son tout nouveau parti, la Casa, la Large convergence pour le salut de l'Angola, a réussi à se placer troisième, derrière le MPLA (Mouvement populaire pour la libération de l'Angola) et l'Unita (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola).

Le pétrole, les Américains, les relations avec Kinshasa... De passage à Paris, le numéro 2 de l'opposition angolaise répond sans tabou aux questions de Christophe Boisbouvier.

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