Guillermo Altares, rédacteur en chef du service international au quotidien espagnol «El Pais»

L'infante Cristina, la fille cadette du roi Juan Carlos d'Espagne, est appelée à s'expliquer devant un juge dans l'enquête pour corruption qui vise son époux, Inaki Urdangarin, un rebondissement spectaculaire dans le scandale qui frappe à présent le coeur de la monarchie.

L'infante, âgée de 47 ans, est le premier membre de la famille royale mis en cause dans cette affaire. Elle est convoquée le 27 avril prochain par le juge d'instruction José Castro qui la soupçonne de « coopération » avec son mari, poursuivi pour le détournement de plusieurs millions d'euros d'argent public.

« Aux grands maux les grands remèdes. La meilleure manière d'empêcher que la tête de l'Etat, soumise à une énorme pression, tombe dans une dégradation insurmontable, est précisément que l'infante Cristina comparaisse le plus tôt possible devant la justice », estime le quotidien de centre-gauche El Pais.

Pour nous en parler, Guillermo Altares, rédacteur en chef du service international au quotidien espagnol El Pais.

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