Maître Eley Lofélé, avocat

« Douze ans après (la mort de Laurent-Désiré Kabila, ndlr.), le procureur qui devait faire les enquêtes lui-même a été condamné à mort. Alors, quelle est la valeur juridique de l’accusation soutenue par un procureur qualifié de délinquant et condamné à mort ? A notre avis, on doit purement et simplement libérer ces condamnés à mort, qui sont des innocents, et nous pensons que dans le cadre du débat national, du dialogue qui doit avoir lieu , c’est à ce moment-là qu’on doit libérer ces gens-là pour qu’ils viennent participer au dialogue et continuer leurs activités politiques comme dans la société civile et au sein de l’Etat. »

Et si la future concertation politique entre Congolais était l’occasion de libérer les personnes condamnées pour l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila ? C’est l’idée lancée par un de leurs avocats. A Makala, la prison centrale de Kinshasa, des dizaines de Congolais sont enfermés depuis douze ans pour un crime qu’ils disent ne pas avoir commis. En duplex de Kinshasa, Maître Eley Lofélé répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

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