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Le Fespaco innove et fait quelque chose qui ne s’est jamais vue ailleurs : confier toutes les présidences des jurys à des femmes. Un signal d’autant plus symbolique que la plus haute distinction de ce festival africain, c’est l’Etalon de Yenenga, du nom du mythe fondateur de l’empire Mossi et récit de bravoure féminine.C’est la réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy qui préside le jury longs métrages. L’auteure de Rue case nègre salue l’initiative du Fespaco, elle qui a grandi dans une famille ouverte, auprès d’un père féministe.