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L’état d’urgence en vigueur au Mali a des conséquences économiques importantes, notamment pour les restaurants, les bars ou les centres culturels.Instauré le 12 janvier dernier, au moment de l’attaque par les islamistes de la ville de Konna, il n’impose pas de couvre-feu mais interdit les rassemblements et les réunions publiques. A Bamako, les établissements ont du mal à tenir.