Mali: Oumou Sall Seck, maire de la commune de Goundam

«J'ai toujours lancé un message pour demander à mes parents, mais surtout au gouvernement malien, de ne pas faire l'amalgame entre les terroristes et les bandits qui ont commis des horreurs très graves. Le Mali a besoin d'autre chose que d'une guerre civile. Il est temps de se dire la vérité et d'essayer de sauver ce qu'il y a à sauver. Nous avons un ennemi commun au Mali, c'est ces terroristes là, qui ont coupé des mains, des pieds, qui ont violé des femmes et qui nous imposent l'impossible ».

Actes de vengeance, règlements de compte, exactions au Mali, d'après plusieurs témoignages, le conflit a ouvert la porte à des représailles ciblées et sanglantes. Contre des populations touaregs et arabes, accusées de collusion avec les terroristes, également contre la communauté peule, car certains sont considérés comme favorables au Mujao.

Des élus du Nord mettent donc en garde contre les amalgames ; pour que toutes les communautés puissent vivre ensemble.

Parmi eux, Oumou Sall Seck, la maire de la commune de Goundam, près de Tombouctou. Fille d'un Peul et d'une mère Touareg Ifogha et elle parle songhaï.

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