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En France, porter assistance à un étranger sans papier était considéré par la loi comme un délit. La sanction prévue : cinq ans d'emprisonnement et une amende de 30 000 euros. Une loi, dénoncée depuis plusieurs années par les associations, qui a fait scandale car les aidants étaient assimilés à des trafiquants. En 2011, des objectifs chiffrés avaient même été publiés, annonçant 5 500 interpellations d'aidants. Le Parlement vient d'abroger ce fameux délit de solidarité, une avancée saluée par les associations de soutien aux « exilés » en transit notamment à Calais.