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Le 11 novembre 1918, la signature de l’armistice marquait la fin d’un conflit qui a tué 9 millions de militaires et fait presqu’autant d’invalides. Si les gueules cassées sont passées dans l’histoire, les traumatisés psychiques restent largement méconnus. Dans la frénésie patriotique de l’époque, ils sont souvent soupçonnés d'être des simulateurs cherchant à échapper au combat. Pour débusquer les tricheurs, certains médecins comme Clovis Vincent et Gustave Roussy développent des traitements qui sont loin du soin médical. Le torpillage électrique, notamment, est une véritable torture. Des soldats malades sont même envoyés au peloton d’exécution. Dans La Folie au front (paru aux éditions Imago), Laurent Tatu, neurologue et professeur d’anatomie au Centre hospitalier de Besançon, retrace avec Julien Bogousslavsky cette triste histoire de collusion entre les autorités militaires et une partie du corps médical.
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