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Au Togo, le développement exemplaire d’une petite usine de transformation de noix de cajou a attiré l’attention de la BIDC, la Banque d’Investissement et de développement de la CEDEAO, qui lui a accordé un prêt de 2 millions d’euros en juillet dernier. Un prêt exceptionnel, accordé sous dérogation du Conseil d’administration, car habituellement la BIDC ne réalise aucune opération avec des petites structures. L’enjeu est de taille : le Togo peut ainsi se réapproprier la transformation de la noix de cajou. Un véritable challenge au Togo comme dans toute l’Afrique de l’Ouest : aujourd’hui 45% de la production mondiale de cajou est africaine mais 90% de ces noix sont exportées en Inde pour y être transformées. Un véritable manque à gagner pour le continent : selon les estimations de l’Alliance africaine pour le cajou, si seulement 25% de la production africaine était transformée en Afrique, cela générerait plus de 100 millions de dollars de revenu.