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Gérard Haddad, médecin, psychanalyste, a reçu pendant 30 ans dans son cabinet de nombreux patients dont l’histoire personnelle et familiale portait l’empreinte des camps nazis avec des symptômes similaires : dépression, culpabilité, morcellement de la mémoire, maladies psychosomatiques. Ces cures ont ouvert à ce disciple de Lacan un nouveau champ clinique et modifié à jamais sa vision du monde. Dans son dernier livre « Lumière des astres éteints / La psychanalyse face aux camps » (Grasset), Gérard Haddad relève que la page des camps n’est pas tournée, notre monde contemporain en porte la profonde marque avec des conséquences sociétales et politiques lourdes comme l’interminable conflit israélo-palestinien. Gérard Haddad réserve la dernière partie de son livre à l’état d’enfermement dans lequel s’enfonce dangereusement, selon lui, l’Etat d’Israël.