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Les harkis, ces supplétifs de l'armée française, ont payé un lourd tribut. Ceux qui sont restés en Algérie ont été considérés comme des traitres, ceux qui sont rentrés ont toujours été stigmatisés, installés dans des hameaux de forestage, puis dans des lotissements souvent à l'écart de tout. Nombreux sont leurs enfants qui rencontrent encore aujourd'hui des problèmes d'intégration... Reportage en Provence près du village de Fuveau, cité Brogilium.