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C'est une sorte de supplice lancinant et inconfortable qui est infligé à François Hollande et, par ricochet, à son entourage et ses électeurs. Ce supplice est constitutionnel, conséquence de notre loi électorale qui, depuis le quinquennat, fait succéder à cinq semaines d'intervalle l'élection présidentielle puis les élections législatives. Il y a dans cet étrange calendrier une forme de sadisme qui empêche le président de savourer tout de suite sa victoire mais surtout d'entrer rapidement dans le vif du sujet en appliquant immédiatement ce pourquoi il a été élu : son programme et, au bout du compte, redresser la France.