Olvis Dabley, directeur du festival Coco bulles d'Abidjan

« … Je pense que là où souvent des propos font mal, eh bien quelques fois c’est le dessin qui peut effectivement adoucir un peu, sinon, j’allais dire faire sourire un peu. C’est-à-dire des sujets très graves qu’on arrive à relativiser, de telle sorte que même quand on est concerné, justement, on relativise aussi. D’ailleurs, c’est une culture qui est propre à l’Ivoirien, c’est-à-dire l’autodérision, la dérision, c’est propre à la Côte d’Ivoire… »

Olvis Dabley, directeur du festival Coco bulles, le festival international de la bande-dessinée et du dessin de presse de Côte d’Ivoire, espère le relancer l’an prochain, car celui-ci avait été interrompu à cause de la crise post-électorale. Il organise fin juin à Abidjan le festival international de la satire « Satire days ».

Il a publié Côte d’ivoire, on va où là ? Le premier tome était sorti en 2007, il revenait sur la crise de 1993 à 2006. Le deuxième tome, lui, vient de sortir puisqu’il retrace l’histoire du pays de 2007 à 2011. Une dizaine de dessinateurs ivoiriens y ont collaboré, les textes ont été écrits par le journaliste bien connu, Venance Konan.

Cette crise post-électorale est quand même très politisée. Comment la raconter à travers des dessins de presse ? Notre invité Olvis Dabley répond aux questions de Sonia Rolley.

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