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Caroline Ibos, professeur de sociologie politique à l’université de Rennes, les a découvertes il y a huit ans. Ces nounous noires qui gardent les bébés des couples parisiens, ces « nouvelles prolétaires de la mondialisation », censées apporter à nos sociétés occidentales ce dont elles manquent : du soin et de l’attention. Le résultat de son enquête est dans son livre Qui gardera nos enfants ?, publié aux éditions Flammarion.