Plus largement, on constate de l’amertume au terme d’un quinquennat où le président- candidat a pris ses distances vis-à-vis de l’UOIF et a raidi ses positions face à l’islam. Mais les intervenants ont aussi montré des approches diverses, comme l’imam de Bordeaux Mahmoud Douah, qui s’est refusé à entrer dans un discours de victimisation et a appelé au contraire ses coreligionnaires à une autocritique.
Ce 29ème rassemblement a aussi été aussi l’occasion de prendre le pouls d’une jeunesse musulmane «battante» notamment à l’intérieur du pavillon jeunesse, une première au Bourget, avec notamment des stands de jeunes entrepreneurs et d’étudiants de Sciences Po de culture musulmane des cafés-philos, des débats, des ateliers donnant une autre image que celle de jeunes des banlieues en mal d’avenir.