Au Mali, alors que Kidal est tombée entre les mains de la rébellion touareg et que la ville de Gao est tenue par cette rébellion, sur le front politique, à Bamako, la situation reste assez confuse. Même si on peut affirmer que les putschistes ont multiplié ce samedi 31 mars, notamment à Ouagadougou, les déclarations apaisantes ou de bonnes intentions, une sortie de crise ne semblait pas se dessiner.
Invité de RFI, le capitaine Amadou Aya Sanogo, chef de la junte au pouvoir à Bamako, précise la position du CNRDRE face à l'évolution de la situation sur le terrain et suite à l'ultimatum de la Cédéao.