Mercredi soir, plus de la moitié des créanciers visés par l'opération, sorte de semi-faillite contrôlée du pays visant à pacifier la zone euro, avaient donné leur accord pour participer à l'effort collectif d'échange d'obligations qui doit permettre d'effacer plus de 100 milliards d'euros de dette du pays.
La Grèce vise 90% de participation, et a prévenu qu'elle ne lancerait pas l'opération si elle n'obtient pas au moins 75% d'adhésion au programme, dont les détails ont été négociés pendant six mois entre le gouvernement et ses créanciers.
Selon un rapport de l'IIF, un ratage de cette restructuration, ébranlerait l'économie européenne et mondiale. Opportunément dévoilée lundi, l'étude chiffre à 1 000 milliards le coût d'une banqueroute grecque.