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Au Sahel, des centaines d’espèces d’arbres sont menacées par la désertification et le déboisement. Il se trouve que, traditionnellement, la recherche des condiments et le bois de combustible est une activité réservée aux femmes. Et en ville, il y a une augmentation des prix de ces différents produits venant des villages. Dans le même temps, les gouvernements ainsi que les organisations non gouvernementales projettent de lutter contre l’avancée des déserts avec les campagnes de plantation d’arbres. La conjonction de tous ces éléments va pousser les femmes à s’investir dans l’agroforesterie. Ce n’est pas une affaire facile, car il faut savoir que le fait pour une femme de s’occuper de ce genre d’activité constitue une transgression. Pour se donner plus de force, elles ont créé en 1995 l’Amicale des forestières du Burkina Faso ou AMIFOB, qui regroupe aujourd’hui une centaine de femmes.