« … Prenez l’Algérie, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, le Maroc, la Tunisie, vous avez l’islam qui est une religion d’Etat. Mais ensuite, il faut poser la question : “Est-ce que la constitution fait référence à la charia ou non ? Est-ce que le doit pénal islamique est en vigueur ? Est-ce que le pays affirme qu’il applique la charia dans le droit de la famille ? Est-ce que la polygamie est autorisée ?”… »
Libye/Egypte/Tunisie : le nouveau Premier ministre libyen a confirmé son attachement à la charia. En Égypte, les autorités ont réaffirmé que cela resterait la principale source de la loi. De quoi parle-t-on vraiment quand on parle de la charia ? Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’université de Toulouse, qui a notamment publié Le choc des révolutions arabes, aux éditions Autrement, est l’invité de Sonia Rolley.