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En Grèce, la menace de faillite n'est toujours pas levée et le gouvernement a redoublé de mesures, depuis la fin de l'été 2011, pour tenter de prouver à ses créanciers sa volonté de réformer le pays. Problème : ce sont, avant tout, les classes moyennes qui sont visées par les mesures, et non pas les grandes fortunes du pays. Les richesses de l'Eglise orthodoxe, notamment, sont épargnées par un nouvel impôt qui a été décrété de toute urgence en septembre dernier sur la propriété immobilière : pendant deux ans, les foyers grecs devront s'acquitter d'une taxe exceptionnelle, d'un montant variable selon les quartiers, allant jusqu'à 16 euros par m². Or, monastères et lieux de culte sont exemptés... Que représentent exactement les biens de l'Eglise orthodoxe qui n'est autre que le 2ème propriétaire terrien du pays ? Pourquoi l'institution ne participe-t-elle pas à l'effort exigé actuellement de la population ?